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Nouvelles du jeudi 6 décembre 2018

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Réunion exceptionnelle ce soir à 17h : discussion du mouvement actuel

Prochaine AG SUD Education 31-65

mardi 11 décembre à 18h au local de Babinet

1 – Luttes en cours

La lutte des lycéen-nes continue aujourd’hui avec plusieurs blocages et barrages filtrants devant les établissements  :

A Toulouse, actions en cours depuis ce matin devant les lycées Ozenne, Bellevue, S. Hessel, Raymond Naves, Arènes, Déodat, Rive Gauche et bien d’autres…

Les luttes sont aussi actives dans les autres départements : des lycéen-ne-s de Gaillac ont prévu de se mobiliser dans l’après-midi ; à Montauban des actions de blocages de circulation ont eu lieu et les jeunes se sont rassemblé-e-s devant l’inspection d’académie, les lycéen-ne-s sont également mobilisés sur Revel et Colomiers où le blocage a été effectif jusqu’à 10h30, mais aussi à Pins Justaret où 300 élèves ont manifesté.

La répression s’intensifie elle aussi, du côté de la hiérarchie, de la police, de tisséo… Les chef-fe-s mettent de plus en plus la pression aux enseignant-e-s, aux élèves et aux parents d’élèves sous la forme de menaces et d’interdiction d’accès au service de restauration et de fouilles à l’entrée des établissements par exemple.

Du côté des flics, la violence et la répression se resserent et grandissent. Il y a quelques jours, le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a estimé que vu le contexte, les forces de l’ordre doivent pouvoir s’affranchir des règles habituelles (!!!!!). « Policiers, gendarmes et secouristes attendent les moyens de se défendre, une confiance absolue des politiques et de la justice en cas de légitime défense », prétend même le syndicat.

A ce jour (jeudi matin), 4 lycéens ont été blessés et 11 ont été gardés à vue au commissariat.

 

A 12h30 était organisée une assemblée générale à l’université du Mirail pour déterminer la suite de la lutte. Cette AG a mobilisé au moins 1500 personnes mais a été interrompue et reportée à demain, 12h30. Plusieurs lycéens étaient en effet en centre ville et en difficulté face aux flics, le choix a donc été fait de les rejoindre et les soutenir. A suivre…

 

Au vue du contexte général et de l’urgence de ces situations, une assemblée générale exceptionnelle est organisée en fin d’après-midi au local de SUD Education. Toutes les adhérentes et tous les adhérents sont appelé-e-s à y participer.

RDV à partir de 17h le plus nombreux et nombreuses possible !

 

Voici le tract intersyndicale SNES 31, CGT éducaction 31 et Sud Education 31-65 pour appeler à la grève le mardi 11 décembre : Tract intersyndical 11 décembre 2018

Voici du matériels de la fédération Sud Education concernant la mobilisation des lycées et les violences policières :

  • Une analyse du courrier de Blanquer envoyé aujourd’hui aux enseignant-e-s partout en France : courrierblanquerlycee
  • Communiqué du jeudi 6 décembre appelant les personnels à rejoindre les mobilisations lycéennes : violences_policieres
  • Tract appelant à la grève partout où c’est possible dès le 7 décembre, et appelant toutes et tous les personnels à se mettre en grève le 14 décembre : tract greve 7 et 14 décembre et après

2 – Election : c’est aujourd’hui qu’ça s’termine !!

A 17h ce sera trop tard et pour 4 ans !

Nous sommes dans la dernière ligne droite ! Avec une participation à 35 % hier soir, la majorité des collègues n’ont pas encore voté. Mais la participation devrait être en hausse par rapport à 2014 (on peut s’attendre à un pic sur le dernier jour). Dans ce contexte, il faut bien entendu faire plus de voix SUD éducation qu’en 2014. Alors on ne lâche rien et demain on va voir les collègues, ceux de l’école, du collège, du lycée d’à côté et on fait voter ! C’est la capacité d’action de notre syndicalisme qui est en jeu.

Sud Education 31-65 rapelle son opposition au vote électronique, il suffit de voir la première journée qui a été un fiasco. À l’ouverture du scrutin, les personnels ne pouvaient pas voter, ou avec des difficultés très importantes ; les logos ne s’affichaient pas, les électeurs/trices étaient déconnecté-e-s. Le scrutin a été suspendu…

Communiqué de presse de la fédération Sud Education du jeudi 29 novembre 2018 :

Vote électronique : des dysfonctionnements inacceptables qui ne doivent pas décourager les personnels de faire entendre leur voix.

Alors que l’administration a disposé de quatre années pour revoir sa copie, la solution de vote confiée à un prestataire privé, la société Voxaly, pour un montant de plusieurs millions d’euros, est manifestement sous-dimensionnée et mal développée.
Pourtant, l’enjeu des élections est important pour les personnels de l’Éducation nationale : à l’heure où le gouvernement attaque le statut de fonctionnaire, où il supprime massivement des postes dans l’éducation, nous devons porter nos revendications dans les luttes, sur le terrain comme dans les instances.
Lors de l’ouverture du scrutin ce matin à 10:00, les représentant-e-s SUD éducation ont pu constater que dans certaines académies aucun personnel n’était en mesure de voter, dans d’autres académies, certains personnels ont pu voter à certains scrutins, sans que tous les logos des syndicats ne soient visibles. De très nombreuses impossibilités d’accéder aux espaces de vote étaient constatées.
Les signes avant-coureurs étaient nombreux, mais le ministère a balayé d’un revers de main les critiques formulées par les organisations syndicales.
Mise au pied du mur, l’administration elle-même a dû convenir de la gravité des problèmes rencontrés et a suspendu le vote durant toute la journée du 29 novembre.
SUD éducation informera les personnels de l’évolution de la situation.
SUD éducation continue à dénoncer le vote électronique, dont la complexité et l’absence de fiabilité malgré un coût exorbitant ont pour principale conséquence de décourager les personnels tout en tenant éloigné-e-s du vote les plus précaires qui ne connaissent pas toujours leur NUMEN. SUD éducation appelle les personnels à défendre leurs droits, et à voter. Les droits syndicaux sont un combat : SUD éducation met à la disposition des personnels un numéro pour les aider à voter et faire valoir leurs droits : 07 56 95 19 46.

 

Déclaration liminaire dépouillement scrutin CTMEN :

Ce scrutin se clôt dans un climat explosif dans la société comme à l’école. Nous ne pouvons être réunis dans ces lieux sans nous en faire de la préoccupation très forte des personnels face à la répression policière aveugle que subissent les lycéen-ne-s actuellement mobilisés. Nous parlerons d’OSTIC tout à l’heure, mais on dénonce d’ores et déjà le mail du ministre d’hier soir dans lequel il adresse des menaces à peine voilées aux personnels mobilisés. Que ce soit clair, SUD éducation ne se laissera pas intimider, et nous appelons les personnels à rejoindre les lycéennes et les lycéens dans la rue.

Notices de vote : inégalités d’accès

  • notices arrivées très tardivement ou pas du tout

  • consignes de distribution pas suivies par les chefs d’établissement et les DSDEN, dans les premier et second degrés.

  • personnels contractuels, AED, AESH : pas de notice et pas d’accès à leur boîte professionnels et/ou leur NUMEN

  • gros problème sur les personnels détachés qui ont eu des informations contradictoires concernant la procédure GUILEN

On voit bien d’ailleurs les statistiques de participation en fonction des corps et de leur accès  aux outils informatiques

Vote électronique :

  • difficultés à créer son espace électeur, à récupérer son identifiant de vote : lenteurs dans l’envoi des SMS et des réinitialisations de mots de passe (une heure annoncée par le rectorat de Versailles l’après-midi du jeudi 06/12)

  • difficulté des personnels à voter : interface trop complexe, retour en arrière difficile, documentation de la plateforme (vidéos etc.) indigestes.

  • Insuffisances graves du prestataire privé Voxaly, dysfonctionnements en pagaille, en particulier le premier jour de scrutin : 24 heures de scrutin en moins.

  • Alors que l’administration avait garanti jeudi 6 décembre que la capacité des serveurs n’était pas en cause dans les dysfonctionnements, force est de constater d’importants ralentissements le dernier jour de scrutin.

  • impossibilité de voter en Guyane ce jour pour les mêmes raisons : au moins 300 personnels concernés.

  • Pas d’installation d’espace de vote dans de nombreux établissements et écoles.

  • Pas de respect du caractère privé du vote dans de nombreux établissements et écoles.

Tous ces dysfonctionnements pour 41% de participation, et plusieurs millions (au moins trois) à une entreprise privée. Nous réclamons plus que jamais le vote à l’urne, organisé et pris en charge de bout en bout par les agents et agentes du ministère, seul gage de transparence et d’appropriation par les personnels de ce scrutin.

Mails OSTIC :

  • Dispositif technique mal conçu : possibilité d’envoyer plusieurs messages sur une même liste sans aucun garde-fou.

  • Certaines OS ont pu envoyer des messages différents pour le même scrutin à la même liste. Il ne s’agissait pas d’une erreur.

  • Les mails envoyés par SUD éducation, bien que parfaitement conformes et signés par DKIM ont été classés dans les spams de nombreuses académies. Les services eux-mêmes admettent qu’il s’agit d’un bug et de mauvais réglages logiciels.

  • Les infrastructures techniques étaient sous-dimensionnées : SUD éducation avait averti l’administration à plusieurs reprises en amont.

  • Le ministère ne respecte pas ses propres règles : alors que la circulaire prévoyait un envoi le lendemain de l’émission du message par les OS, les messages ont été envoyés au fil de l’eau.

  • mails sauvages, utilisation abusive par certaines OS

Sécurité :

  • Mayotte sur l’UNSA

  • Des alertes de sécurité ont été émises dans la nuit de dimanche à lundi, sans aucune communication de la part de l’administration. Aucun rapport n’a été donné de ces interventions par l’administration.

 

3 – La réforme du lycée à l’épreuve de sa mise en oeuvre – Et maintenant, on se mobilise !

 

La réforme du lycée général et technologique et du baccalauréat est actuellement mise en oeuvre dans les lycées. SUD éducation a voté contre la réforme du baccalauréat et du lycée général et technologique en Conseil Supérieur de l’Education. À l’heure où la réforme se met concrètement en place, il est temps de faire un premier bilan. Et surtout, il est temps de se mobiliser !

– Une mise en concurrence généralisée : entre lycées, entre disciplines et entre personnels
– Choix des spécialités : ségrégation sociale et scolaire
– Nouveaux programmes : mis en place à la hache, libéraux et réactionnaires
– Orientation : toujours plus de tri social
– Baccalauréat : toujours plus d’inégalités territoriales
– Moyens : objectif suppressions de postes

Vous trouverez ci-dessous tout le matériel de la fédération SUD éducation pour discuter, échanger, convaincre… et se mobiliser !

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Affichette réforme du lycée

Brochure analyse sud education

 

4 – Statut des directeurs-rices d’école – Non aux projets du ministère !

Plusieurs rapports publiés cette année, dont le rapport Bazin-Rilhac du 1er août, viennent renforcer les dernières annonces ministérielles de changer le statut des directeur-rice-s d’école. Sous couvert de lutte contre les inégalités, il s’agirait de placer les directeur-rice-s d’école à un niveau comparable aux chef-fe-s d’établissement du second degré et de leur donner ainsi un statut hiérarchique. SUD éducation refuse catégoriquement ce projet. Vous trouverez dans cet article les analyses et le matériel de mobilisation de la fédération SUD éducation.

Création d’un statut de directeur-rice

En créant un corps nouveau recruté par concours, les directeurs-rices deviendraient responsables du pilotage pédagogique de l’école (c’est déjà le cas dans les textes) et seraient associé-e-s aux objectifs définis par la circonscription, avec un pouvoir accru dans les différents conseils qu’ils et elles président (conseil des maitre-sse-s, conseil d’école).
On passerait d’un-e directeur-rice, professionnel-le enseignant-e chargé-e de l’organisation pédagogique et du fonctionnement de l’école avec ou sans charge de classe, à un-e directeur-rice entièrement déchargé-e de classe se consacrant à des fonctions de management et déléguant les tâches de secrétariat à des aides administratives comme le préconise le rapport. Nous pouvons d’ailleurs nous interroger sur le statut qu’auront ces personnels en charge des tâches administratives. Par le passé, ils étaient des personnels recrutés sur la base de contrats précaires à temps partiel.

Vers le retour des EPEP et de la territorialisation

Ce projet n’est pas nouveau et pourrait prendre deux formes :
– Des regroupements d’école, les EPEP (Etablissement Public du Permier Degré) où il n’y aurait plus que des écoles primaires (maternelle et élémentaire réunies). Dans les zones rurales, cela se traduirait par la mise en réseau de petites écoles au sein de RPI (Regroupements pédagogiques intercommunaux) déconcentrés pour ensuite arriver à une fusion vers un même site.
– L’intégration des petites écoles dans un réseau piloté par le collège de leur secteur, les EPSC (Etablissement Public du Socle Commun), avec une organisation calquée sur celle des Réseaux d’éducation prioritaire. Présentée comme la volonté de donner davantage de continuité entre école et collège en adéquation avec la politique de cycles et en particulier celui du cycle commun école-collège (cycle 3 : CM1, CM2, 6ème), elle permettrait surtout de mutualiser le personnel administratif, les enseignant-e-s et les locaux. Les directeurs-rices deviendraient alors les adjoint-e-s du/ de la principal-e.

Notre analyse

On assiste aujourd’hui à une multiplication des tâches et à un alourdissement de la charge de travail des directeurs-rices d’école qui les cantonne à un rôle d’administrateur-rice et d’intermédiaire entre les inspections et les équipes et vide de son sens la mission de direction. Résoudre cette problématique par davantage de responsabilités ne va pas dans le sens d’un allègement de la charge de travail.

SUD éducation dénonce ce projet qui participe à la casse des statuts, renforce et multiplie les hiérarchies, met en concurrence les établissements et les personnels, participe à la liquidation des petites écoles en zone rurale, uniformise et formate les pratiques pédagogiques.

L’autorité hiérarchique et pédagogique du/de la directeur-rice d’école mettrait à mal la cohérence d’équipe et déposséderait les collègues de leurs pratiques pédagogiques. La mutualisation des postes et des moyens aurait pour conséquence des suppressions de postes.

SUD education revendique à l’opposé de ces conceptions libérales, des directions collégiales d’école avec une répartition des tâches et une relation de travail horizontale, du temps de concertation pour les équipes, des moyens pour une école publique égalitaire et émancipatrice qui s’inscrit dans un projet de société, solidaire, démocratique, débarrassée des inégalités.

Les revendications de SUD éducation

  • la prise en charge collective des directions d’école
  • du temps de concertation réel (18 h devant élèves, 6 h de concertation)
  • des pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
  • une école égalitaire et émancipatrice

5 – Postes aux concours : un révélateur des priorités du ministère

SUD éducation a pris connaissance du nombre de postes ouverts au concours cette année.

Les postes ouverts aux concours de recrutement du 2nd degré public (CAPES, CAPEPS, CAPLP, agrégation) baissent globalement de 6%. Dans le même temps, les postes ouverts au concours du 2nd degré privé augmentent de 15%.

Les disciplines sont impactées de manière différenciée. Les langues, notamment, sont particulièrement touchées (-12% en Anglais, -22% en Espagnol). Mais les disciplines les plus touchées sont celles qui sont sacrifiées par les réformes en cours, en particulier la réforme de la voie professionnelle : Lettres-histoire (-38%), Lettres-anglais (-50%), Espagnol (-50%), Économie-Gestion (-50%).

Le choix effectué par le ministère est clair et cohérent avec le reste de sa politique éducative :

rien pour le public, tout pour le privé !
mise en œuvre des réformes, et à marche forcée !

Contre ces choix budgétaires qui se font sur le dos des personnels et des usager-e-s, SUD éducation revendique :

– des créations de postes à hauteur des besoins
– la socialisation de l’enseignement privé, sans indemnité ni rachat
– l’abrogation des réformes du lycée général et technologique

 

 

 

 

 

 

 

 

6 – Changeons le système !

Ce 1er décembre nous étions dans les rues. Nous étions dans les manifestations antiracistes, nous étions avec les chômeuses et les chômeurs, certain-es d’entre nous étions également présent-es pour porter la justice sociale, la justice fiscale et la transition écologique aux côtés des gilets jaunes. Les mouvements et les manifestations sont éclatés, les revendications sont multiples, mais la colère contre le gouvernement utilise les mêmes mots : justice sociale, égalité.

Le week-end a été marqué par une répression accentuée avec notamment une partie de Paris transformée en camp retranché provoquant une colère exacerbée de nombreux manifestant-es.

Des centaines de blessé-es, d’arrêté-es sont aussi à déplorer, avec des images et des témoignages qui attestent des charges violentes des forces de l’ordre et de l’utilisation de tout-es les armes. Ces même armes, que nous avons déjà dénoncé-es lors des dernières manifestations loi travail (plus de grenades de désencerclement lancées à Paris samedi que durant toute l’année 2017) et qui sont devenues la norme. Solidaires condamne la stratégie délibérée de la tension que cherche à mettre en place le pouvoir, unique réponse à cette colère, avec tous les dangers que cela recèle.

Depuis le 19 novembre, Solidaires appelle à une réunion intersyndicale car il est de notre responsabilité collective de construire des convergences, et de mettre en avant des revendications sociales et écologiques, et de construire, dans les entreprises, dans les services publics, dans les établissements scolaires et les universités les mobilisations nécessaires et d’appuyer par la grève partout où c’est possible le renforcement du rapport de forces en construction pour une autre répartition des richesses. Le mouvement syndical doit prendre ses responsabilités et porter la transformation sociale.

Le 8 décembre la mobilisation écologique pour le climat entamée en septembre continue et elle est fortement suivie. Nous savons qu’il y a urgence à agir. Il ne s’agit pas d’opposer urgence sociale et urgence écologique mais au contraire de les faire converger car dans les deux cas ce sont les mêmes qui payent et payeront les conséquences. Nous œuvrerons pour construire les convergences avec toutes celles et tous ceux qui veulent la justice sociale et la transition écologique. « Changer le système », ce n’est pas qu’un slogan mais une urgence absolue.

 

 

7 – Chez Yves Rocher, travaille et tais-toi ! Stop à la répression syndicale en Turquie

La direction de Kosan Kosmetik, une filiale à 51 % du groupe Rocher plus connu sous le nom d’Yves Rocher, a exclu ses salarié·e·s, en majorité des femmes, coupables à ses yeux de s’être syndiqué·e·s. Elles demandent leur réintégration et dénoncent l’inaction complice du groupe français.

132 personnes essentiellement des femmes, ont perdu leur emploi après s’être syndiquées. L’usine Kosan Kozmetik, emploie 378 personnes au total.

A Gebze, l’arrondissement industriel qui jouxte Istanbul, l’usine Kosan Kozmetik produit des cosmétiques de la marque Flormar, acquise en 2012 par le Groupe Rocher. Elle ne veut pas entendre parler d’un syndicat en son sein… Pourtant le Groupe Rocher, le géant français des cosmétiques, plus connu sous le nom d’Yves Rocher, se vante d’être « une entreprise inclusive et ouverte », qui s’engage à « lutter contre toute forme de discrimination ». La discrimination syndicale ne semble cependant pas faire partie de ses adversaires, du moins pas partout.

[…]

Quelques communiqués interprofessionnels :

 

 

 

Quelques formations et stages :

 

 

 

Agenda militant.es :

jeudi 6 décembre

17h – AG au local de Sud Education

vendredi 7 décembre

12h30 – AG à l’université du Mirail

13h – Manifestation lycéenne Palais de justice

samedi 8 décembre

12h – Assemblée générale des adhérent-es des syndicats de Solidaires 31

14h – Manifestation contres le système

Mardi 11 décembre

Grève

18h – AG au local de Sud Education

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